Samedi 15 et dimanche 16 octobre, j'ai emmené Martine (la savoyarde) en balade sur la côte.
Pas la côte d'azur, mais celle d'albâtre, qui borde la Seine-Maritime du Havre au Tréport.
La référence à la blancheur de l'albâtre est due aux falaises de craie qui constituent une bonne partie de ce littoral du "Pays de Caux".
Alors, si vous souhaitez nous accompagner dans une version basique du charmant "Martine à la mer"1, c'est par ici
!
Étretat, célèbre par ses falaises mais également par les exploits d'Arsène Lupin, est construite dans une valleuse, dépression
creusée
au fil des siècles dans le plateau crayeux par l'érosion.
Tournée vers le nord-ouest, Étretat est "gardée" par la Porte d'Amont (au nord, côté Dieppe) et par la Porte d'Aval (au sud, vers Le Havre).
C'est à cette Porte d'Aval que se trouve l'Aiguille autour (ou plutôt à l'intérieur) de laquelle Maurice Leblanc a bâti l'histoire de son roman
"L'aiguille creuse".
Un peu plus loin, la Manne-porte (ou Manneporte), la Pointe de la Courtine, puis le Cap d'Antifer, sont déjà des ouvertures et des
sentiments d'évasion vers la Manche.
Nous nous contenterons d'une balade vers les 2 portes, entre la chapelle et le golf !
En montant l'escalier et le sentier escarpé vers la Porte d'Amont, la plage et la Porte d'Aval se présentent ainsi lorsqu'on se retourne
Sur le plateau, la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde et - en arrière - le monument en mémoire des aviateurs Nungesser et Coli,
disparus lors de leur tentative de traversée de l'Atlantique en mai 1927.
Si ça penche, ce n'est pas vos yeux, mais la qualité toute relative de l'objectif en grand angle...
Descente vers le "front de mer" pour aller en face ; un voilier s'amuse et va passer sous l'arche de la Porte d'Aval
La plage de galets accueille quelques bateaux de pêche et des voiliers : une animation ponctuelle pour les nombreux touristes "parisiens"
(en fait, beaucoup de plaques minéralogiques de "toute la France" et plus)
Après avoir monté le sentier qui mène vers le plateau sud où se trouve le golf, la Porte d'Amont et la ville sont sous nos yeux
à suivre...
1. "Martine à la mer" paru en 1954, par Gilbert Delahaye et Marcel Marlier, aux Éditions Casterman
Étretat sur Wikipédia