Vous l'avez vu dans l'article Gratouille en balade, la ville de Rouen va élever une statue à l'effigie de Gratouille, de la tribu des Souris vertes primitives.

Enfin, c'est ce que croit notre héroïne, encore sur son nuage...

Aujourd'hui, malgré un temps normand (p'têt qu'y aura du soleil, p'têt qu'y en aura pas, mais p'têt aussi qu'y aura pas d'eau...) et une lumière
plate comme la bourse d'un maquignon avant la foire, Daniel emmène "the souris" à la découverte de quelques monuments rouennais.

En arrivant par la rive gauche, Gratouille pose devant la cathédrale Notre-Dame¹ et se prend même pour l'archevêque

À gauche, la tour Saint-Romain, au milieu la tour de beurre, à droite, la flèche, la plus haute de France (oui, messieurs-dames, de France).

Pour les ceusses qui connaissent mal la région, Rouen est bâtie à cheval sur la Seine ; il y a :

- la rive gauche, plus industrielle, qui se développe entre la zone portuaire et la zone industrielle de Saint-Étienne-du-Rouvray ; 

- la rive droite où sont concentrés l'essentiel des commerces, des institutions et des monuments dans un centre historique qui attire
beaucoup de visiteurs étrangers ;

- au milieu, la Seine, la même que celle qui passe - entre autre - à Paris, avant de se jeter dans la mer Manche après des lacets
compliqués comme au Tour de France.

Rouen a été surnommée par Victor Hugo "la ville aux cent clochers" ; c'est qu'il y avait aux XVIII et XIXème siècles bien plus d'églises
qu'il n'en reste actuellement.

L'abbatiale Saint-Ouen date de la période gothique, l'église Jeanne d'Arc² de 1979 

Nous poursuivons notre visite en passant devant l'Hôtel de ville

puis sous "le" monument le plus connu de Rouen : le Gros-Horloge³.
La rue qui passe au-dessous a été la première rue piétonne de France, elle est nommée "rue du Gros" tout simplement par les locaux.

Enfin, un passage devant le splendide Palais de justice termine cette visite :
Gratouille en a plein ses papattes et voudrait se reposer un peu.

Je vais l'emmener... tiens, j'ai trouvé !

à suivre...

Pour suivre la saga des Souris vertes primitives créées par Éric Selier, faites ici un clic de souris 

Pour (re)découvrir Rouen sans Gratouille, c'est ici dans :
Rouen : les pans de bois, Balade à Rouen², Rouen : le Gros-Horloge³, Rouen : la Foire Saint-Romain, Reflets de Rouen, Intermezzo #33 : Rouen en allumettes..., Rouen : la cathédrale Notre-Dame¹  

Dimanche 14 novembre ont eu lieu à Petit-Couronne (76) les 4h de VTT de la Pierre d'État.  

Cette épreuve organisée par le club XC Couronne, se déroule sur un circuit forestier en boucle d'environ 5,5 km, à parcourir alternativement
par 2 équipiers. Le rythme des relais est géré par les équipiers.

Les vainqueurs ont parcouru 14 tours dans les 4 heures de cette course haute en couleur et en efforts, tous les concurrents étant encouragés
par un public conquis et connaisseur.

Des équipes de cadets participaient également, pour une durée de 2 heures.

Un beau spectacle en limite de ville, c'est un gage de succès et d'envie de retrouver ces acrobates en 2011 !

Ils sont partis ! 80 furieux s'élancent sur cette portion de bitume pour pénétrer dans la forêt et passer aux choses sérieuses

                       Déjà en tête à la fin du premier tour, un des équipiers futurs vainqueurs.

à suivre...

Des photos prises en 2004, après les cérémonies du 60ème anniversaire du débarquement allié :

  le vrai pont (remplacé par celui-ci en 1994) est à côté dans le parc du musée de Bénouville (14)

 
  intérieur d'un des planneurs utilisés dans la nuit du 5 au 6 juin (matériel d'époque, musée de Bénouville)

 
  le café (de la famille) Gondrée, à côté du pont de Pégasus, la première maison libérée de France

  le cimetière américain de Collevile-sur-Mer, territoire américain à vie
 

  le cimetière britannique de Ryes-Bazenville
  Énormément d'émotion en visitant ces lieux de recueillement...

J'ai eu la chance de ne pas connaître cette période de notre Histoire, la plupart d'entre vous non plus certainement.

Ça serait tellement bien qu'elle ne se reproduise plus, ici comme dans les autres pays...

Quelques photos de loin du Pont de Normandie prises lors de ma récente balade à Honfleur.

Ce pont, inauguré en janvier 1995, enjambe l'estuaire de la Seine et relie les abords de Honfleur (Calvados) à Rogerville et Gonfreville-l'Orcher,
situés à 10 km du Havre (Seine-Maritime).
Du type "pont à haubans", long de 2 143 m dont 856 m entre ses 2 piliers hauts de près de 215 m, il domine la Seine de près de 59 m au centre.

Le Pont de Normandie a détenu pendant 4 ans le record du monde pour la portée principale, battu par le pont de Tartara au Japon.
Pour la longueur de tablier suspendu par haubanage (2  252 m), c'est le Viaduc de Millau qui détient le nouveau record avec 2 460 m.










L'estuaire de la Seine est une zone maritime sujette à de nombreuses controverses.

Une forte opposition d'idées existe entre les organisations écologiques ou riveraines, et les pouvoirs publics "précédents", à propos des pollutions
engendrées par les activités portuaires (Port 2000 au Havre) et surtout par le déversement pendant plusieurs années de résidus industriels
de phosphogypse* issus d'usines situées près de Rouen.

Le dépôt de ces "boues jaunes" à longtemps tapissé le fond du fleuve et de l'estuaire, ainsi que les zones proches de la Manche, détruisant
la végétation et la faune par recouvrement et consommation de l'oxygène dissous dans le fleuve.

Les déversements ont cessé en Seine (1974) puis en mer (dans les années 80), remplacés par des dépôts à terre proches de Rouen
(Saint-Étienne-du-Rouvray - 5 millions de tonnes - et Anneville-Ambourville - 17 millions de tonnes) eux-mêmes arrêtés à la suite
de la fin de la fabrication qui engendrait ce sous-produit.

Vous comprenez peut-être mieux l'allusion à "l'eau trouble" du titre de cet article...

* Pour la fabrication d'engrais superphospahtés, on fait réagir de l'acide sulfurique sur du phosphate (importé d'Afrique) pour produire de l'acide phosphorique
Un sous-produit est généré dans cette phase : le phosphogypse, qui a des qualités proches de celles du gypse (à l'origine de la fabrication du plâtre),
mais qui contient de nombreux polluants tels que l'uranium et le radium.