"Joux Plane", comme ici chacun dit, se situe à sur la route qui relie Samoëns et Morzine, à une altitude de 1 712 m (1 691 m pour la route).
On y a une vue superbe sur le massif du Mont-Blanc, les Rochers des Fiz (Anterne, Sales, le Dérochoir), la Pointe Percée ;
pour les balades l'été, le ski de fond et la raquette l'hiver (côté sécurisé), c'est un point de départ traditionnel pour La Bourgeoise et
45 mn de découverte de la vallée du Giffre
Et pour les cyclistes, c'est... dur-dur ! Il n'y a que ceux du Tour de France qui avalent ça comme un dessert, avec le sourire !
L'hiver, l'accès au col est possible côté Samoëns, mais la traversée ne peut se faire à cause du non dégagement de la route juste après le lac :
on ne peut pas se rendre d'une ville à l'autre "par le haut", il faut passer par Taninges et Les Gets.
La raison est que des coulées de neige fréquentes viennent obstruer la route entre le lac et le col du Ranfolly tout proche ;
cela oblige "fondeurs et raquetteurs" à se contenter des parcours proposés dans la vallée ou en des endroits plus sécurisés (mais
beaucoup moins pittoresques) par rapport au domaine nordique du Lairon (sur les hauteurs de Verchaix et des Gets), qui propose,
lorsque l'enneigement "en bas" est insuffisant, des parcours et des situations ma-gni-fi-ques.
Au début du mois, Martine et moi sommes allés faire une simple balade à pied, pour faire quelques photos et rendre visite à la propriétaire
du chalet-bar-restaurant.
Un constat : il y a "un paquet de neige" là-haut !
Un p'tit vent aussi, qui fait que l'on n'a pas regretté de s'être encapuchonné ; dame, c'est l'hiver...
Regardez, vous aurez une petite idée...
Dans la montée, un petit coup d'oeil en contrebas, vers les Rochers des Fiz et le Mont-Blanc qui s'est caché...
Juste au-dessus de la Combe Émeru, je vois quelque chose bouger : en bas à gauche de la photo, ce sont 5 moutons que nous avons déjà vus
en fin d'automne lors d'une promenade à La Bourgeoise
Ce 1er décembre, leur présence "solitaire" nous avait intrigués.
En fait, ils s'étaient échappés du troupeau qu'un éleveur local
faisait paître sur les pentes ; l'éleveur est revenu en vain avec
12 moutons pour tenter de récupérer ceux qui sont sur cette photo.
Ce jour-là, ils étaient 6...
En continuant à monter, on trouve des chalets "bien abrités" par des monticules de neige, mélange des chutes naturelles et de
celle repoussée par le chasse-neige.
Les toits sont bien garnis, les hauteurs assez impressionnantes, même avec une fonte partielle...
à suivre...