Journée de surprise mardi 13 juillet : mon amie Martine avait organisé quelque chose dont nous parlions tous les 2, que nous envisagions pour... un jour.

Ce jour, ça a été ce mardi

Avec la participation d'amies, pour un événement dont je vous parlerai au mois d'août, Martine m'a offert un vol en hélicoptère !

 

Au départ de l'altiport de Megève (74), 30 minutes de survol d'une partie du massif du Mont-Blanc.
Me croirez-vous ? C'est somptueux, super bien, vraiment beau !

Un seul regret : le ciel était quand même couvert, et le Mont-Blanc était sous les nuages, alors qu'on peut le voir - au-dessus de Samoëns
ou lors de certaines randonnées - se détacher sur un beau fond de ciel bleu.

Ce regret est compensé par la beauté des paysages que l'on peut voir "de là-haut" et par les impressions que l'on retire d'un tel événement :
ce n'est pas tous les jours que l'on rejoint les oiseaux dans cette chance qu'ils ont d'évoluer dans les airs et de se déplacer au gré du vent.

Là, notre pilote nous décrivait la vue et menait son drôle d'engin avec dextérité (heureusement !).

 

Un très très beau cadeau de Martine, Michèle, Jacqueline, Mélanie et Manu, Gisèle et Alain :
mille mercis à eux pour ce grand moment de plaisir partagé avec Martine et 3 autres passagers.

 

Quelques photos (enfin, pas mal...) pour illustrer mes propos ; elles manquent un peu de contraste (brume de chaleur ? plexiglass du cockpit ?),
certaines penchent un peu et vous  en verrez qui se ressemblent...
Mais cela permet aux autres passagers, qui ont l'adresse du blog, de revivre eux aussi ce bon moment   :

 

  notre appareil, un écureuil AS 350 (Aérospatiale puis Eurocopter)
  capacité : 1 pilote et 5 passagers

 

 

  le tableau de bord : à peine plus complexe qu'une voiture, non ? Non ?

 

  nous venons de décoller : direction "la montagne" !

  devant, Sallanches

 

  1. le tracé de la fin de la ligne du TMB (Tramway du Mont-Blanc), un tram à crémaillère qui va de Saint-Gervais-Le Fayet au Nid d'aigle (altitude 2 372m)
  2. terminus après le tunnel   3. glacier du Bionnassay   4. l'Aiguille du Midi (3 842m)

 

  le Glacier des Bossons devant l'Aiguille du Midi

 

  concentration de notre pilote

 

  la gare d'arrivée du téléphérique + restaurant et terrasses, le piton central (antennes de télécommunication)
  en bas à droite sur la roche, le refuge des Cosmiques

 

  on fait le tour complet

 

  neige et crevasses sous l'Aiguille ; les 2 petits points noirs en bas à gauche sont 2 des 3 télécabines du téléphérique...

 

  la Mer de glace

 

  une peu penchée, la vallée de Chamonix en direction de Sallanches/Genève       et le bas du Glacier des Bossons

 

 

  l'Aiguille du Midi et le bas du Glacier des Bossons, le Mont-Blanc est dans les nuages

 

  sur le retour...

 

  arrivée en vue de l'altiport

 

  présentation au-dessus de la piste de l'aéroport        avant d'aller vers les installations de Mont Blanc Hélicoptères tout à droite

 

 

Après s'être posés sur la plate-forme surbaissée, c'est la fin de l'aventure... dommage !

 

Merci à notre pilote pour ses explications et son professionnalisme, et surtout merci à Martine pour cette idée "lumineuse"
et l'organisation de ce cadeau conjoint avec la joyeuse bande citée plus haut !

Ceci sera toujours un très bon souvenir, car "voir la France de là-haut" (du dessus) n'est pas chose courante

 

 Je ferai un diaporama un peu plus tard, qui vous montrera ces vues et d'autres en grand format. 

 

  l'Aiguille du Midi (Wikipédia)

 

 

 

 

 

 

 

Comme on lui a donné du bois venant du démontage d'un bâtiment ancien, et avant de le couper puis le ranger pour l'hiver prochain,
Henri m'a fait une démonstration d'arrachage de clous.

 

Pas n'importe quels clous : les plus longs mesurent 25 cm !

Et pas avec n'importe quoi : Henri utilise un outil fabriqué par un forgeron de Samoëns (74) il y a... quelques années, pour son propre père,
qui était charpentier.

Cet outil travaille sur le principe du bras de levier, après avoir coincé le clou grâce à une pièce articulée.
Simple, pas d'électronique, jamais en panne

Après avoir redressé le clou, Henri retourne le morceau de bois, applique un peu de graisse sur le clou puis tape pour le dégager en partie.
Ensuite, c'est comme chez le dentiste : ça sort (presque) tout seul !

 

 

 

 

  

 

J'ai oublié le principal : à 86 ans, Henri n'est pas n'importe qui.
C'est un Monsieur d'une gentillesse extraordinaire, qui a travaillé aux Ponts et Chaussées (avant que ça ne devienne la DDE que l'on connaît...).
Plein d'humour, toujours à faire quelque chose dans son jardin ou son atelier bien organisé, Henri aime aussi "Les chiffres et les lettres",
son épouse et ses enfants.
Bien sûr, il a arpenté tous les sommets de la région avec sa bande de copains ; maintenant, ça va un peu moins vite

 

Le voici avec son épouse, toute aussi dynamique et délicieuse que lui :

 

 

Au bas du jardin, la vue donne sur le Criou (2 220 m), les Dents blanches, le Thuet, la Bourgeoise, et le mont Buet, caché sur la droite

 

 

 Alors, "elle est pas belle, la vie" ?

 

 

 

 

"chez Jean de la Pipe" est un restaurant situé au Praz-de-Lys, commune de Taninges (74).

Il porte le nom d'un personnage haut en couleur qui se prénommait Jean, fumait la pipe et marchait en sabots.
Il est décédé il y a une dizaine d'années.

L'établissement est du type "chalet savoyard", avec un intérieur constitué de nombreux madriers en bois, et une décoration qui rappelle "l'ancien temps" pour celles et ceux qui l'ont connu...

Cuisine assez variée, autant de plats traditionnels que de produits régionaux à base de fromage : c'est orienté savoyard, on n'a pas à s'en étonner dans ce cadre magnifique !

Nous y avons déjeuné un dimanche de janvier ; une table voisine de Suisses fort sympathiques (le père et le fils en pause-ski, avec certainement un peu de mal pour redémarrer !), des serveurs dynamiques et attentifs, un prix correct pour un bon repas, et ce cadre que je vous propose de découvrir.

La plupart des photos est faite sans flash : l'ambiance est plus douce et l'éclairage artificiel donne une teinte chaude...










  préparation d'une côte de boeuf





  à table !



  fin du repas et rappel du message : Bonne année 2010 à vous tous !

Le soleil est enfin apparu pour la première fois pour ce séjour...

Le sourire aussi, sur le visage des gens que je croise au marché ou au bord des routes.

Il doit y avoir du monde "là haut" pour une des dernières randonnées 2009 !

  Morillon : vue en direction de l'Ételley et du Buet



  La Rosière, au-dessus de Samoëns, à 1 200 m+



  les Chosalets (1 180 m)

 

  vu de Chantemerle  (1 080 m)



  les pentes de Mouchallaz vers La Bourgeoise prises de Chantemerle

Début juin en Haute-Savoie : la neige a disparu des altitudes basses à moyennes.
À 2000 mètres, on ne trouve que de rares plaques, suivant l'exposition.

Malgré le temps nuageux, je décide de retourner à la Dent de Verreu, pour me dégourdir les jambes et voir où en est le fleurissement.
C'est une destination connue et fréquentée, à 4-5 km de Samoëns, au départ du parking des Gorges des Tines ou, plus haut, du village du Mont.

Il s'agit d'une randonnée "cool", avec départ sur un chemin abrité en forêt, qui serpente ensuite dans les alpages et présente quelques raidillons : rien de difficile, et au bout, une vue superbe avec beaucoup, beaucoup de fleurs au mois de juillet.


Juste après le village et la chapelle du Mont, un joli mazot



  puis un garage au "fronton" décoré



En chemin, cette vue sur Sixt-Fer-à-Cheval (en bas), le hameau de Salvagny et la cascade du Rouget (milieu haut)



Par temps clair, on a une jolie vue sur le massif du Mont-Blanc, comme ici en juillet 2006



Arrivé au sommet de la Dent de Verreu (1 901 m), la vue sur la vallée est superbe (et nuageuse !) :
Samoëns au premier plan, Vercland et Morillon sur la gauche puis Taninges au fond, "encadrée" par le Môle à gauche et le Marcelly sur la droite.
Le Giffre et les 2 lacs aux Dames sont bien visibles.



  Samoëns, les lacs aux Dames (juillet 2006)



Le temps nuageux à brumeux, au-dessus, ne se lève pas vite, mais je vais tenter ma chance et aller là-haut, à la pointe de Ressassat (3ème pointe, à 2 220 m), en espérant que ça se dégage un peu...



Il faut "désescalader" un peu en passant par un passage équipé (sujets au vertige, s'abstenir) puis passer sous ce massif rocheux avant de remonter vers la crête.



Le temps ne s'est pas levé et la vue n'est pas "top" : les photos "de là-haut" ne rendent guère...

Quelques photos des fleurs rencontrées durant la montée et la descente (par le même chemin) :

  une gentiane rouge





  du sainfoin


En redescendant de la pointe de Ressassat, j'aperçois un groupe d'une quinzaine de personnes qui déjeunent à la Dent de Verreu



C'est une balade sympa, décrite dans l'ouvrage de Patrice Gain "Vallée du Haut-Giffre  -  Randonnées pédestres" : je vous la conseille si vous passez dans le coin !