Les 30 avril et 1er mai de cette année se sont tenues les 12 heures motonautiques de Rouen, en remplacement des célèbres 24 heures.
À la suite du dramatique accident mortel de l'an passé, les pouvoirs publics ont imposé aux organisateurs de ne plus faire concourir les bateaux
la nuit.
Après bien des hésitations jusqu'au mois de septembre, il a été décidé de proposer une nouvelle course en 2 fois 6 heures
(14-20 h le samedi et 10-16 h le dimanche), le classement et les écarts du samedi étant conservés à la reprise.
Cette année 2011, c'était donc "les nouvelles 24 heures" revisitées, une année test.
Si les concurents (moins nombreux que les autres années...) et le public l'avaient compris et accepté (la sécurité des pilotes et des bénévoles
sur le plan d'eau étant primordiale), tous ont rapidement déchanté
Le message est évident : certains nostalgiques "font de la résistance"
À 14 heures samedi, un lâcher de ballons lançait la course
les fauves sont lâchés !
je me suis déplacé entre le pont Corneille (photos du départ) et la pointe de l'île Lacroix pour varier les plans
Hélas, 3 fois hélas, le contrat imposé par la préfecture à l'organisation comprenait la neutralisation et la suspension de la course
lors du passage d'une péniche ou d'une barge.
Après moins d'une heure, c'était déjà le premier arrêt des bateaux...
Pour une course d'endurance, c'était mal parti
Je vous l'avoue : au bout de 45 minutes d'attente, imitant d'autres spectateurs aussi dégoûtés que moi, je suis parti.
Au total, ce samedi, la course a été interrompue 3 heures et demie sur 6...
Ce n'est pas que je sois passionné de courses de bateaux - loin de là même - mais j'étais venu pour voir un peu le spectacle offert par
ces purs-sangs colorés et faire des photos, et non pour me contenter de regarder les baraques à kebab, les quelques spectacles
sur le quai ou les statues vivantes ma foi joliment immobiles, elles aussi.
Je ne comprends pas que l'on organise une course une fois par an et qu'il faille la stopper parce que passe une péniche.
Je respecte la profession de marinier, de batelier, mais ne serait-il pas possible qu'ils suspendent leur activité 2 fois 6 heures par an,
pour que cette course ressemble à une course et non à une galéjade ?
Ou alors, on ne fait plus de course qui pollue et qui consomme du carburant, pour des retombées techniques bien mince (ceci est mon avis).
Imaginez le tour de France arrêté 1 heure tous les 50 km pour laisser balayer les routes dans une ville, les Formules 1 aux stands pour
laisser traverser un troupeau de moutons parce qu'il passe ici tous les jours, etc.
Bref, vous l'avez compris, je n'étais par un grand fan de cette manifestation, juste un photographe un peu curieux, mais là, je n'approuve
pas du tout le scénario.
Alors, je ne sais pas où je serai le 30 avril et le 1er mai 2012, mais je sais où je ne serai pas.
photo prise pendant "la course". Si, si, si...
Samedi, après l'arrêt prématuré de l'épreuve, les organisateurs ont obtenu du syndicat des bateliers l'absence de passage de péniche
ou de barge pour la durée de la course le dimanche.
Il y aura malgré tout une neutralisation pour le passage d'une barge...
Le classement de cette course par épisodes est le suivant :
- classe 1 (les moins rapides) : N° 65
- classe 2 : N° 36 et 35, de la même équipe
- classe 3 : N° 16 devant le N° 8
D'autres photos vont suivre dans un prochain article ; si des participants ou des spectateurs souhaitent en obtenir, ils pourront me contacter
via le lien "contact".