Alors que Pascal est sorti pour enlever le filet qui barre la piste pour bien montrer qu'elle est hors service, je prends cette photo du
poste de pilotage de la dameuse.
À main gauche, le volant, petit mais très fonctionnel, muni de l'inverseur de marche avant/marche arrière (l'accélérateur est au pied).
Pour la main droite, un "joystick" ou plutôt un vrai manche à balai, pourvu de 7-8 petits boutons de commande pour actionner la lame
(hauteur, inclinaison, orientation gauche ou droite), les bavettes extérieures, la fraise arrière (hauteur, fonctionnement).
Voir Pascal à l'oeuvre - et j'imagine que ses 2 jeunes collègues ne sont pas en reste - est impressionnant : à être néophyte, on n'est
pas sans pouvoir apprécier la qualité du travail !
Les photos suivantes montrent la dameuse en action vers 1 700 m. Les lumières en contrebas sont celles de Cluses, dans la vallée
de l'Arve, alors que Pascal m'a plusieurs fois indiqué les phares de dameuses d'autres stations comme Samoëns, Megève, Sommand :
dans la nuit de la montagne, un monde à part, habité par quelques hommes et fréquenté par exemple par les 2 renards que nous
avons aperçus !
Sur la dernière, on peut voir le modèle à treuil qui regagne sa zone de travail ; je n'ai pa pu corriger cette dominante bleue
que mon apn a capté...
Pour cette série, j'ai "poussé" la sensibilité du capteur à 1 600 iso ; je rends grâce à la photographie numérique de nous offrir
de telles possibilités, même si je ne suis pas trop satisfait de la qualité de mes photos (je pensais faire plus original, plus spectaculaire).
Je n'avais pas emporté de pied pour ces photos de nuit ; je me suis dé... brouillé avec ce que j'ai trouvé, par exemple en suspendant
l'appareil par sa courroie à des perches en bois qui marquent la rupture entre 2 pentes voisines.
Hautes de 2 m environ, elles ont fait un support provisoire satisfaisant, même si vous ne voyez pas toutes les photos floues ou
super de travers
Voilà ce que j'ai vécu l'espace de 6 heures : une "aventure" humaine et technique qui m'a beaucoup plu, et je remercie une nouvelle
fois Pascal, qui m'a permis de découvrir son métier, et accessoirement une partie du domaine skiable qui m'était totalement inconnue
(je passe dans ce secteur l'été, et l'hiver dans certains coins seulement, lors de balades en raquettes).
À bientôt peut-être pour une nouvelle découverte !